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Responsabilité des professionnels des réunions de surveiller la traite des êtres humains - MGME

Pourquoi le secteur de l'hôtellerie et de la restauration est-il une cible privilégiée pour mieux comprendre et reconnaître la traite des êtres humains ? De nombreux enlèvements et cas d'abus ont lieu là où nous travaillons et gérons nos programmes : hôtels, centres de villégiature, aéroports, restaurants, bars et autres lieux publics de divertissement. Selon le magazine Meetings & Conventions, le travail forcé et l'exploitation sexuelle constituent un problème mondial. Les compagnies aériennes, les entreprises du secteur de l'hôtellerie et les organisateurs de réunions prennent désormais des mesures sérieuses pour lutter contre ce fléau.

Un membre fier de
L'organisation Code

Selon International Crisis Aid

  • Le trafic sexuel existe dans le monde entier
  • 1,2 million d'enfants sont victimes de la traite chaque année ; ce chiffre vient s'ajouter aux millions d'enfants déjà captifs de la traite (UNICEF).
  • Toutes les deux minutes, un enfant est préparé à l'exploitation sexuelle (UNICEF)
  • L'âge moyen des victimes de la traite est de 12 à 14 ans (ministère américain de la justice).
  • L'UNICEF rapporte qu'environ 30 millions d'enfants ont perdu leur enfance à cause de l'exploitation sexuelle au cours des 30 dernières années (IAST).

L'Organisation internationale du travail

L'agence des Nations unies chargée de traiter les questions relatives aux normes du travail, à l'emploi et à la protection sociale, estime qu'au moins 12,3 millions d'adultes et d'enfants sont soumis au travail forcé, à la servitude pour dettes et à l'esclavage sexuel à des fins commerciales à tout moment. Parmi ces victimes :

  • 1,4 million sont victimes de servitude sexuelle à des fins commerciales. En outre, 56 % des victimes du travail forcé sont des femmes et des filles. Dans le cas de l'ensemble du travail forcé, 40 à 50 % des personnes exploitées peuvent être des enfants. (OIT)
  • Des personnes sont victimes de la traite à partir de 127 pays pour être exploitées dans 137 pays (ONU).
  • La valeur marchande totale de la traite des êtres humains est estimée à plus de 32 milliards de dollars (ONU).

Mais que pouvons-nous faire ?

Les organisateurs de réunions et d'événements doivent être conscients des signes d'alerte et savoir comment signaler les incidents.

Signes d'alerte de la traite des êtres humains

La traite des êtres humains étant souvent un crime caché, il est important d'en connaître les signes avant-coureurs. Parmi les signes indiquant qu'une personne peut être victime de la traite des êtres humains, on peut citer (en particulier dans le cas des femmes et des enfants)

  • Apparition de malnutrition
  • Mauvaise santé physique ou dentaire
  • présenter des signes de blessures physiques ou d'abus
  • Éviter le contact visuel, l'interaction sociale et les figures d'autorité/les forces de l'ordre
  • Semblant adhérer à des réponses scénarisées ou répétées dans les interactions sociales
  • Absence de documents d'identité officiels
  • Apparaître démuni/manquer d'effets personnels
  • Travailler de très longues heures
  • Vivre sur le lieu de travail
  • Entrer à l'hôtel ou au motel avec des hommes plus âgés et les appeler "petit ami" ou "papa", ce qui est souvent de l'argot de rue pour désigner un proxénète.
  • Tatouages/marques sur le cou et/ou le bas du dos
  • Maladies sexuellement transmissibles non traitées
  • Enfants en bas âge servant dans un restaurant familial
  • Mesures de sécurité visant à maintenir les gens à l'intérieur d'un établissement - fils barbelés à l'intérieur d'une clôture, barreaux recouvrant l'intérieur des fenêtres
  • Interdiction aux personnes de se rendre seules en public ou de parler pour elles-mêmes.

Ces signes d'alerte sont adaptés des informations fournies par le projet Polaris et son centre national de ressources sur la traite des êtres humains, ainsi que par Innocents at Risk.

5 façons simples d'agir

Nous pouvons tous participer à la lutte contre la traite des êtres humains. Voici quelques idées à prendre en considération :

  1. Former le personnel à repérer les indicateurs d'un éventuel trafic d'êtres humains et lui fournir des informations sur la manière de signaler tout problème (voir ci-dessous).
  2. Sensibilisez vos collègues, clients, lieux de réunion et fournisseurs à la traite des êtres humains. Inscrivez ce sujet à l'ordre du jour des conférences afin qu'un plus grand nombre de personnes puissent s'informer sur ce problème.
  3. Établissez une politique et des procédures contre la traite des êtres humains et incluez une clause dans vos contrats stipulant une politique de tolérance zéro à l'égard de la traite des êtres humains dans votre chaîne d'approvisionnement.
  4. Rejoignez la campagne ECPAT-USA #20BY20 qui vise à former 20 000 professionnels de l'événementiel à la lutte contre la traite des êtres humains. Le cours en ligne de 25 minutes permet d'obtenir le titre de Certified Meeting Professional (CMP).
  5. Participez à la conversation en suivant Meeting Professionals Against Human Trafficking, un groupe torontois de planificateurs de conférences et d'événements, de professionnels de la vente d'hôtels et de professionnels de l'audiovisuel qui sensibilisent à la traite des êtres humains(Twitter, Facebook, LinkedIn).

Si vous voyez quelque chose de suspect lors de vos déplacements, appelez la National Human Trafficking Hotline 24 heures sur 24 au (888) 373-7888.

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